
Comme d’habitude, Mikio Ikemoto et l’indétrônable Masashi Kishimoto nous servent un chapitre aux petits oignons. Et moi qui ne cesse de dire qu’il ne faudra jamais s’attendre à un développement sérieux des personnages secondaires au vu de la parution mensuelle, voilà que, en quelques pages, Araya, Shinki et Yodo se voient étoffés d’une bien belle manière. Avec un amour paternel très fort de la part de Shinki et l’envie de bâtir la plus forte équipe qui soit pour protéger celui qui l’a sauvé. Et que dire de l’amour caché et enfoui dans le sable (lol) que ressent Shinki envers Yodo ? Prêt à y renoncer car conscient que les sentiments de Yodo se dirigent vers son camarade. Je reste pour l’instant réservé quant au binôme Konohamaru X Moegi. Enfin, Matsuri qui est née de l’absorption de Moegi. Manifestement, les sentiments de Moegi sont inscrits en elle et cela est perçu comme un danger imminent par Jura. Une entrave dont il faudrait se débarrasser au plus vite.

Quel nemesis, encore une fois ! S’abreuver d’une litanie de livres pour se développer sa propre conception du soi et de ce qui leur incombe, à lui et les siens, de suivre plus que tout… Passionnant. Autre bon point, le combat entre Ryu et Sarada X Yodo X Araya X Mitsuki est particulièrement bien mis en scène. Avec une pagination fluide et des perspectives très dynamiques. Ça fait vraiment plaisir de voir que Mikio Ikemoto est enfin parvenu à délivrer un résultat qui ne pâlit pas (trop) face à la maestria cinématographique de Kishimoto-san. Je ne m’attendais pas à ce que Ryu fasse preuve d’une telle ingéniosité face à tant d’adversaires aguerris. Même face au facteur surprise du sabre de limaille de fer de Araya, Ryo a trouvé une parade. Allez, Konohamaru. Montre-nous que ta stupidité héritée de Naruto te libérera de l’entrave de l’amour toxique de Matsuri !
