« Je suis né à Washington DC juste avant le début du siècle… » conte Duke Ellington alors que Nick prend des notes en prévision de son exposé. « L’hôpital était également une zone où l’on fabriquait des cigarettes à la chaine ! ». « Hm, intéressant » se contente de répondre le garçon. « Tu m’écoutes vraiment, là ? Je pourrais manger un toast à l’avocat avec John McCain au lieu de t’aider dans ton exposé ! » . « Désolé, c’est que je déteste tellement les études ». « Et moi donc ! Jusqu’à ce que je trouve ma véritable inspiration —> La caverne merveilleuse des femmes ! ». « T’es pas censé faire du jazz ? » lui demande Nick. « Figure-toi que ma première chanson parle de la fille avec qui j’ai perdu ma virginité ! ». « Ho ! ». « À 13 ans, seulement ! ». « Raconte !!! ». Là, tout de suite, Nick est beaucoup plus intéressé ! Et c’est ainsi que Duke entreprit de conter ses pérégrinations charnelles. À une époque où les moeurs n’étaient pas les mêmes. « L’année 1913 ».
Quel bel épisode ! Je ne pensais pas que le passé des pérégrinations charnelles de Duke m’intéresserait à ce point. Sachant qu’il s’agit surtout de son ascension vers le jazz ! Sacré Duke ! Il nous aura dupé jusqu’au bout. Ou presque, ahah. Il faut croire que ses admirateurs ont raison lorsqu’ils affirment que la musique fut sa principale maitresse. Par ailleurs, ce récit représentent une occasion de se renseigner sur le personnage de Harriet Tubman. Militante en faveur de l’abolition de l’esclavage afro-américain qui, au cours de sa vie, et alors que la Guerre de Sécession battait son plein, participa à l’évasion de nombreux esclaves. Une véritable héroïne qui, si un certain Donald Trump n’avait pas été élu, aurait vu son visage imprimé sur les nouveaux billets de 20 dollars US. Dire que tout cela s’est passé il y a une centaine d’années seulement. Ne jamais rien prendre comme acquis. L’être humain est suffisamment vil pour faire battre en brèche des libertés fondamentales acquise au prix du sang et des larmes.
7,5/10
*Coup de Coeur*
