« Je t’ai appelée 20 fois ! » lui reproche Ludovica alors que Chiara erre dans les couloirs du Lycée Parioli. « Tout va bien ? ». « Oui… Je suis rentrée tard ». « Sérieux ? Ça s’est bien passé ? ». « J’en sais rien… ». […] « Il était très gentil. Il m’a parlé comme à une adulte. Puis on est allés chez lui et… Voilà ! Tout est arrivé naturellement ». « C’était bien ? ». « Oui ». Quant à l’argent que l’homme lui a reversé, Chiara ne sait pas trop quoi en faire. « Tu t’en fous ! » répond Ludo. « Tu le prends et basta ! Tant que ça s’est bien passé ». Sur ce, il est temps pour la belle brune de repartir en cours. L’occasion pour Chiara d’apprendre que Camilla et Damiano se sont embrassés. Ce qui est une bonne chose. N’est-ce pas ? Chiara ne peut pas trahir sa meilleure amie une deuxième fois. D’autant plus après qu’elle lui ait pardonné. […] « Bravo, Damiano » le félicite le prof. « C’est la rédaction la plus courte de l’année mais aussi la meilleure ». Soit une conception du temps comme quoi le futur n’existe pas vraiment. « Le passé se superpose sans cesse au présent et ne nous laisse jamais la possibilité de choisir véritablement notre avenir ».
Damiano a un bon fond mais traine derrière lui tellement de problèmes… J’ai bien peur qu’il ne finisse mal. Quel besoin d’aller voir Fiore ? Camilla a une bonne influence et le type continue à prendre les mauvaises décisions. De même, Ludo et Chiara se sont embarquées dans une spirale qui pourrait bien ne pas les laisser indemnes. La faute à des parents absents. La mère de Ludovica est, à ce titre, catastrophique —> Préférant dépenser l’argent destiné à payer les frais de scolarité de Ludo pour son Golden Boy. Quant aux parents de Chiara, ces derniers ne pensent qu’à eux et leur image. Ça m’a fait de la peine pour la mère, se sachant trompée et abandonnée par son mari mais tenant à ce que cela ne se sache pas. L’être humain est tellement imparfait. Trop imparfait. Quitte à se détruire en continuant de vivre dans un environnement nocif pour lui. Physiquement et/ou mentalement. Cela peut être une sphère familiale trop oppressante. Un milieu professionnel trop exigeant. Ou un cocon sociétal vous conditionnant à entrer dans un moule qui ne vous correspond pas. Dommage qu’il y ait trop de facilités scénaristiques (comme un bon lot de séries). Baby a ceci-dit des personnages auxquels on finit par s’attacher. Tout en sachant qu’ils finiront mal.
