Ce matin, une explosion a retenti en plein centre du quartier européen d’Istanbul (avenue Istikal). Fréquentée par les touristes, cette artère commerçante fait partie des cibles privilégiées des terroristes. Et c’est ce qu’il s’est produit aujourd’hui : un kamikaze s’est fait exploser en tentant d’emporter avec lui un maximum de personnes. Le bilan temporaire est de 3 morts et 20 blessés dont trois dans un état critique. Je n’ai pas compté la mort du monstre ayant choisi de tuer toutes ces personnes.
Il s’agit du troisième attentat en l’espace d’un mois en Turquie. Un premier attentat à Ankara avait fait 29 morts le 17 février dernier. Trois semaines plus tard, le 13 mars, un attentat suicide tue 35 personnes. Tous les deux ont été revendiqués par une faction radicale du PKK nommé Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK). Selon les premiers éléments d’enquête, le kamikaze aurait été repéré par la police avant d’atteindre sa cible et aurait fini par activer sa charge explosive. Mes pensées aux victimes, à leurs familles et à leurs proches.
