Ou la banalisation de la violence dans toute sa splendeur. À savoir que notre société a, depuis de trop longues années, été suffisamment permissive pour que ces deux petites m*rdes se sentent autorisées à agresser une jeune fille en pleine journée. La dite agression s’est produite dans la ville de Brest le samedi 4 juillet en fin d’après midi (18h30). Amandine, 16 ans, rentre du parc Place Guérin avec son petit frère de 3 ans et demi quand elle se fait siffler par deux jeunes en scooter. Décidant de les ignorer, Amandine se fait insulter par l’un d’eux eux (le passager). Et c’est lorsqu’elle lui demande de parler sur un autre ton que l’agression débute.
À savoir que le passager lui agrippe le bras, le lui tord, lui assène un coup de pied au ventre puis lui saisit les cheveux avant frotter son visage contre un mur en crépi. Tout ça sous les yeux du petit frère. C’est ensuite que le deuxième sous-homme intervient et, de pair avec l’autre lâche, tentent de dérober son sac à main. Amandine parvient à le récupérer au dernier moment mais ses agresseurs repartent avec le porte-monnaie. Il était 18h30 passé, il y avait du monde…ry personne n’est intervenu.
Voilà pourquoi le beau-père d’Amandine a décidé de témoigner publiquement en son nom. Pour que ces violences-là soient condamnées avec la plus grande fermeté. Fini le laxisme, fini les tentatives de compréhension d’environnement social et psychologique des agresseurs, fini de vivre dans un monde de Bisounours. Je me doute bien que l’affaire n’ira pas jusqu’aux oreilles des gros médias et, se faisant, de l’Elysée. Mais je tente le coup. Parce que j’en ai marre de voir ce pays être aussi passif face à tout cette étalage de violence. Il faut réagir et cela à tous les niveaux possibles. Et ça commence par le nôtre. En souhaitant bon rétablissement à la courageuse Amandine.
