Après les échecs de Mittal et PSA, il serait très optimiste d’espérer le moindre revirement de situation quant au prochain plan social d’Alcatel-lucent qui prévoit de supprimer plus de 10 000 postes d’ici la fin 2013. S’il avait fallut agir, ça aurait été dû être dès 2006 et l’annonce de la fusion avec Lucent qui s’est vue accompagnée de multiples licenciements.
Et ce n’est pas en accusant les opérateurs de ne pas avoir investi chez Alcatel, pour des raisons de coût, évidemment, que la situation va s’arranger. Au contraire, il semblerait que le nouveau président, Michel Combes (avril 2013), ait choisi le meilleur plan possible en vue de rattraper les mauvais bilans de ces prédécesseurs. Ajoutez à ceci que le marché français ne représente plus que 5% de la clientèle d’Alcatel et vous comprendrez combien il va être compliqué de trouver une autre solution.
Il va falloir s’y faire : au lieu de s’efforcer à préserver coûte que coûte le plein emploi, qui devient de plus en plus un rêve dans une économie fermement capitaliste, l’Etat ferait mieux de se pencher sur les transitions proposées à tous ces futurs chômeurs vers un secteur plus pérenne. Celui des nouvelles technologies, par exemple, où il y a encore myriade d’efforts à faire.