Cette affairecette affaire est loin d’être terminée. Deux semaines après les faits qui leur sont reprochés, les quatre policiers ont fait valoir de leur intention de porter plainte à leur tour. Tous sont mis en cause pour « Violences en réunion » auquel il faut rajouter le chef de « Viol » (volontaire ou non) à l’un d’eux. Mais alors que la version de Théo affirme que celui-ci n’a rien fait de répréhensible lorsqu’il s’est fait contrôler par les policiers, ces derniers indiquent tout le contraire. Comme quoi Théo aurait saisi par le col l’un des officiers alors que celui-ci était en train de palper un dealer. Un autre collègue serait intervenu et une bagarre s’en serait suivi. La suite, on la connait —> Théo se fait violemment matraquer jusqu’à ce coup horizontal en direction de l’anus. Un coup qui est évidemment non réglementé. L’usage veut qu’on utilise une matraque télécospique en procédant par des coups à la verticale. Jamais à l’horizontale.
Affaire Théo : « Il est venu, il a baissé le pantalon, il a enfoncé la matraque dans les fesses (…) j’étais plus moi-même » #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/V6FaxUgjh7
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) 16 février 2017
Cela étant dit, Théo aurait t-il fait preuve d’un comportement violent à l’égard des quatre officiers ? Ou n’a t-il fait que se défendre en voulant « se diriger là où il y avait les caméras » ? Une version contre une autre. Sachant que celle des policiers a été corroborée par l’IGPN (la Police des Polices) et, à priori, les caméras de surveillance. D’ailleurs, ça serait bien qu’on les voit ces vidéos. Quoiqu’il en soit, admettons que Théo ait menti et se soit battu violemment avec les policiers —> Cela n’excuse pas le viol. Et il doit y avoir sanction pour cela. J’espère que les conclusions de l’enquête judiciaire, qui dispose des mêmes éléments de vidéosurveillance que l’IGPN, ne vont plus trop tarder. À noter qu’un ami de Théo, 22 ans, affirme lui-aussi avoir été passé à tabac par le policier accusé de viol il y a de ça une semaine.
