Le Sénat n’a pas attendu la polémique Dassault pour avoir ses détracteurs. Que ce soit De Gaulle en 1969, Jospin relevant une « anomalie démocratique » ou, aujourd’hui, Marine Le Pen appelant à sa suppression immédiate (et donc à la création d’une VIème république), on ne peut pas dire que la seconde chambre fasse l’unanimité. Pour rappel, Serge Dassault, PDG du groupe aéronautique du même nom, est accusé d’avoir acheté des votes dans la ville de Corbeil-Essonnes dans laquelle il a été maire de 95 à 2009.
Qui plus est, l’industriel est également soupçonné d’avoir joué un rôle dans une tentative d’assassinat de Younès Bounouara. Lequel pourrait avoir un lien avec les supposés achats de votes. Problème : Serge Dassault ne pourra pas être mis en garde à vue puisque le Sénat a refusé de lever, deux fois de suite, son immunité parlementaire. Ce qui protège donc le sénateur de tout type d’interrogations poussée par les services de police. Vous avez dit copinage ?