Suicide de la Réalisatrice Chantal Akerman : Ce Mal-Être qui tue, encore et encore

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Elle avait 65 ans et est l’une des réalisatrices belges les plus connues au monde. Parmi ses oeuvres les plus notoires, on citera « Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1980 Bruxelles » en 1975 et « Je, tu, il, elle » en 1976. Et de l’aveu même de réalisateurs de renom tels que Gus Van Sant ou Tasi Ming-Liang, Chantal Ackerman incarnait une icône et une source d’inspiration incontestable en matière de filmographie. Pour autant, la cinéaste avait ses propres démons. Lesquels ont fini par avoir raison d’elle.

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Et ce n’est certainement pas en deux paragraphes, et sachant que je ne connaissais pas Chantal Akerman, avant la rédaction de cet article, que je parviendrais à comprendre le pourquoi du comment d’un tel geste. Ce que je sais, c’est que cette dame était sous anti-dépresseurs et était hantée, depuis toujours, par la mémoire de sa mère rescapée des camps et dans un « état d’angoisse » quasi permanent. Pour autant, et un peu à l’image du suicide de Robin Williams, j’ai du mal à comprendre pourquoi une telle personne mettrait un terme à sa vie alors qu’elle continue d’avoir des proches qui l’aime. Enfin, c’est comme ça. Mes pensées à Chantal et à sa famille.

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Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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