Atteinte de la maladie de Parkinson depuis plusieurs années, l’artiste/humoriste décède à l’âge de 80 ans. Et autant dire que ça fait mal (•︵•) Pourtant, je ne la connaissais pas tant que ça mais dès que j’ai eu connaissance de la nouvelle, ça m’a fait de la peine. Comme si je savais spontanément qu’il s’agissait d’une personne fondamentalement bonne à l’égard d’autrui. Ce que se sont empressés de relayés les tweets de fans profondément affectés par cette disparition. Comment pouvait-il en être autrement ? Avec sa mort, c’est tout un pan du divertissement français qui s’en va.
Car Sylvie Joly était une pionnière. C’est elle qui, en 1976, produit le premier one-woman show en France au Théâtre de la Gaîté-Montparnasse. Nom du spectacle : « Ne riez jamais d’une femme qui tombe ». Et effectivement, près de 40 années plus tard, personne n’a envie de rire. Mais davantage qu’une humoriste ayant inspiré les plus grands (dont Muriel Robin et Florence Foresti), Sylvie Joly était une actrice notamment connue pour ses seconds rôles dans plus d’une trentaines de films français (dont Les Visiteurs 2 et l’Auberge Rouge). Au sujet de sa maladie, Sylvie déclarait dans son autobiographie : « Cette maladie, ce n’est pas drôle du tout : on tremble comme une feuille, on claque des dents. C’est vraiment un cauchemar. Et moi, je suis spécialiste de la gaudriole ». Mes pensées à elle et à sa famille.