Il promet ainsi 200.000 dollars à celui qui exécutera le nouveau directeur du journal satirique (soit Riss). Ou comment faire en sorte d’attiser d’autant plus les tensions entre le monde occidental et une partie de la sphère musulmane. Car bien que le parti de Ghulam Ahmad Bilou se soit désolidarisé de ses propos, celui-ci n’a jamais été condamné. Sachant que ce n’est pas le premier appel au meurtre que cet illuminé , ancien élu et actuel député du Parti National Awami, fait publiquement devant l’Assemblée.
« J’avais déjà déclaré que je ne tolèrerai plus aucune attaque sur la sainteté du Saint-Prophète » : si ça, ça ne mériterait pas un beau mandat d’arrêt international ! On se retrouve d’ailleurs là confronté à l’un des gros problèmes de l’islam, certains en ont une pratique tout à fait légitime et qui entre parfaitement dans le cadre de la laïcité, d’autres en ont une lecture autrement plus violente, sanglante et barbare.
Certes, les deux autres religions monothéistes ont également des versets appelant au massacre des infidèles et à la barbarie. Seulement voilà : très peu d’attentats et de meurtres sont commis en leur nom. Contrairement à l’islam où, à travers le monde, de tels faits sont malheureusement légion. C’est en ce sens là que dire « Oui, l’islam est la religion qui pose actuellement le plus de problèmes » n’est pas forcément synonyme de racisme primaire. C’est peut-être simplement une observation et un appel à l’auto-critique de la part de l’ensemble de la communauté musulmane. Afin que, non seulement, celle-ci se désolidarise de ce type de propos, mais, surtout, les condamne avec la plus grande fermeté. À part ça, ça serait bien que nos politiques réagissent un peu à cette affaire…