À la limite de la majorité absolue (36,5% des voies + 2 sièges manquants), inutile de préciser combien Syriza, parti grec d’extrême gauche et résolument anti plan d’austérité, va avoir les mains libres pour se désengager des promesses faites par l’ex parti au pouvoir « Nouvelle Démocratie ». À savoir respecter à la lettre les mesures d’austérité imposées par Angela Merkel (qui fait un peu la pluie et beau temps au sein de la BCE -Banque Centrale Européenne-) et le FMI. Tout cela en échange des 550 milliards d’euros de prêt destinés à relancer le pays.
Résultat ? Baisse des salaires de 2/3 (pour les 73% de la population active qui ont encore un taf), baisse des dépenses sociales, hausse des prix/impôts et un peuple grec qui, petit à petit, finit par basculer dans l’extrême gauche. Même s’il faut avouer qu’ils faisaient un peu n’importe quoi avant : beaucoup de travail au black (l’évasion fiscale représentait plus de 10% du PIB) et une vie YOLO à crédit qui aura fini par leur causer beaucoup de tort. À voir si Alexis Tsipras, nouveau Premier ministre, réussira à imposer sa vision d’une Europe démocratique et sociale au détriment d’une Europe libérale .-.