J’hallucine toujours autant d’apprendre que 80% des viols seraient commis par une personne appartenant à l’entourage de la victime. Sachant que, dans ces cas de figure, il y’a très peu de chance qu’une plainte contre l’agresseur n’aboutisse en bonne et due forme. Principalement par honte et par peur de toutes les complications qui risquent de survenir une fois l’accusation faite. Alors on garde tout pour soi.
« Il connait ma famille, il connait mes amis », « Il FAIT partie de ma famille, il FAIT partie de mon cercle d’amis » suivi de la phase de doute et de colère contre soi-même « Je n’ai pas été assez clair(e) dans mon refus», « Je l’ai cherché », « Il n’a pas dû comprendre que je ne voulais pas ». Or, un viol reste un viol à partir du moment où le refus de la victime est manifeste. Peu importe que l’agresseur soit un parent, un ami, voire son copain ou son mari. Ce ne sera jamais aux victimes d’avoir honte et de se sentir coupable. Ce sera toujours aux agresseurs.