Afin de retrouver un tableau cher à Satan, Oga accepte de devenir le « laquais » d’Himekawa. Toute façon il a pas le choix parce que si Satan récupère pas son tableau, il détruit la Terre. Du coup les voilà dans l’ancien bahut de M. Banane : une pu**** d’école de riches. Mais genre la crème de la crème quoi. Et c’est qui ce Kugayama ? Pourquoi il est aussi obsédé par Himekawa ?
Tome de transition sympathique qui a le mérite de s’attarder sur le personnage d’Himekawa et sa relation équivoque avec le beau Kugayama (à moins que). On aurait aimé rigoler un peu plus mais bon, on pardonnera à l’auteur cette baisse de régime si ça reste exceptionnel. Dommage, cela-dit, que Kugayama ne soit pas si fort que son introduction laissait à penser.
Heureusement, le dernier-quart, consacré à Dégueu’ichi le pédo est assez priceless avec un power-up aussi hilarant qu’inattendu. Du coup, forcément, Furuichi se sent plus et commence à faire le malin. Sauf qu’il finira tôt ou tard par s’en mordre les doigts. Surtout après avoir tabassé Oga. Anyway, Dégueu’ichi est définitivement l’un des personnages les plus marrants de Beelzebub.
Les autres le sont aussi mais de temps en temps. Furuichi, malheureusement, l’est tout le temps. Entre ses hobbies malsains de lolikon, sa perversité naturelle, sa relation étrange avec Alindolon, et sa faiblesse sans commune mesure, Ryuhei Tamura a crée le plus triste des loosers. Et c’est cela qui le rend exceptionnel. Vivement le prochain tome avec, on l’espère, une narration un poil plus travaillée.