Soit le premier dessin animé à m’avoir fait pleurer comme une madeleine. Mais comment pouvait-il en être autrement ? Setsuko, petite fille de 4 ans, mignonne comme tout, et au regard pétillant de vie, est très attachée à son grand frère depuis que leur maman est morte des suites d’un bombardement dans leur village de Kobe. Nous sommes au Japon, en été 1945. L’aviation américaine vient de bombarder le pays.
Quant à Seita, 16 ans, Setsuko représente pour lui sa seule et unique raison de vivre dans un monde qui les a abandonné. Que ce soit leur pseudo famille, ou bien le monde des adultes de manière générale. Pourtant, on sait ce qu’il se passe dés le début de l’anime : Setsuko et Seita vont mourir. Mais ça n’empêche pas d’avoir la gorge qui serre, la morve qui descend, et les larmes qui montent, lorsque la fin approche pour la petite Setsuko.
Plus qu’un dessin animé : une oeuvre d’art qui se doit d’être vue de tous. Pour moi, à l’époque où la vie ne consistait qu’à jeter des pokéballs ou lancer des kamehamehas, Le Tombeau des Lucioles s’est avéré être un véritable baptême face à la cruauté humaine et la misère de la vie. En cela, je n’oublierai jamais Setsuko et Seita, deux enfants qui n’avaient rien fait à personne si ce n’est d’être né au mauvais endroit, au mauvais moment.
Dur, poignant, digne… c’est vrai que ce film est une œuvre magnifique! Il témoigne avec sensibilité de ce qu’a pu être le drame subi par les orphelins de la guerre de 39/45. Belle réalisation de Takahata, cofondateur du studio Ghibli avec Miyazaki.
Tu m’as donné envie de le revoir 🙂
Arf, moi j’avoue ne pas avoir le courage de le revoir. Pour l’instant du moins 🙂