Trahi et abandonné sur une planète hostile, Riddick se retrouve forcé à survivre au sein d’un no-man’s land où le moindre faux pas peut s’avérer fatal. Voyant qu’aucune possibilité de retourner à la civilisation lui est offerte, Riddick se scanne alors volontairement dans un repère de mercenaires afin que ceux-ci, appâtés par sa prime, se lancent à sa poursuite.
Histoire simplette, personnages sans relief, bande son quelconque : Riddick parvient toutefois à se démarquer grâce à la constance de son univers, plutôt original, et le travail effectué sur son bestiaire. Enfin, bestiaire : deux bestioles quoi. Ce qui, à la fin, a tendance à se voir. Malgré ça, le coté sans pitié, la badasserie relative de Riddick, les quelques punchlines rigolotes, et le rythme cadencé de l’intrigue se chargent de nous faire tenir à notre siège. Faute d’autre chose.