C’est la première fois que Daigô Yoshioka a affaire à un tel adversaire : plus de 2 mètres de muscles qui ne semblent même pas frémir devant la totalité de ses prises. Pris au dépourvu, l’épaule et le bras gauche en miette, le judoka champion du monde va devoir puiser au fin fond de lu- même s’il compte avoir l’ombre d’une chance contre ce colosse.
Du côté de Ryo, celui-ci veut à tout prix terminer le combat avant que la blessure infligée par Moemi ne se rouvre. Seulement voilà, ce n’est pas n’importe qui en face, c’est Toma. Et Ryo aura beau user de tous les coups bas, Toma parvient dans cesse à y réchapper…et à contre-attaquer. Nul doute que l’aide de l’ancien prof de Narushima y est pour quelque chose.
Dans la lignée des précédents tomes, on reste scotché par l’intensité des combats et la manière qu’a Akio Tanaka pour nous faire accrocher à des joutes en l’affaire de quelques planches. Technicité, maîtrise de la mise en scène, violence des coups portés : oui, l’auteur est dans son élément. N’empêche, on se demande comment tout ça va finir.
Car l’ancien némésis de Ryo, Sugawara, reprend petit à petit ses forces et pourrait bien être celui qui donnera le coup final à notre anti-héros. Oui, alors que Toma serait celui qui le sauverait des ténèbres, Sugawara se chargerait de lui administrer sa punition. Pour son parricide, pour le viol de son ex-compagne, pour toutes les violences et drames que Ryo Narushima a causé sur son passage. Vivement la suite.