Que fait Polo au bal de promo ? Il devrait savoir que ses anciens camarades de classe le déteste. Alors pourquoi remuer le couteau dans la plaie ? Peut-être parce qu’il essaye de faire le bon choix. « Où est le trophée ? » demande t-il à Cayetana. « Ne parle pas de ça ic…! T’es fou ?! ». « Je veux qu’on le trouve ! Qu’on sache ce que j’ai fait et que tout soit fini ! Une bonne fois pour toute ! ». « Qu’est-ce qu’il se passe ? » s’immisce Valério. « Rien… » ment maladroitement Cayetana. « Le message envoyé à l’École Britannique afin que je n’y sois pas accepté, c’était toi, n’est-ce pas ? » poursuit Polo. « Je… Je l’ai fait parce que je t’aime ! ». Du coté de Guzman, celui-ci arrête Samu avant qu’il ne commette une énième bourde. « Tu comptes le poignarder en plein coeur ? Et ensuite ? Tu finis en prison et ta mère sera anéantie ! ». Quelques minutes plus tard, Polo n’était plus. Tué par une somme de rancoeurs qui aura fini par le faucher alors qu’il avait enfin décidé de se rendre. « C’était le soir où tout a basculé. Pour la deuxième fois de nos vies ».
Polo ne pouvait trouver le pardon qu’à travers la mort. Ce n’est qu’à partir de l’instant où il rendit son dernier souffle que Guzman trouva la force de le pardonner. « C’était un accident » susurra Lu. De la même façon que Polo lorsqu’il abattit ce trophée sur la tête de Marina ? Certainement pas. L’acte de Polo était beaucoup plus décidé et violent que celui de Lu. Pour autant, la finalité reste la même. Quelqu’un est mort et l’autre le regrette amèrement. Seulement, cette fois-ci, les cendres du disparu ont permis quelque chose de rare —>Le soir où tout a basculé fut l’opportunité d’un nouveau départ. Nadia et Lu sont partis à New York City. Carla s’en est allée faire ses études à l’étranger en confiant la gestion du vignoble à Valério. Guzman, après avoir trouvé la force d’aller de l’avant, continuera d’attendra Nadia tel un fieffé idiot. De même, un autre idiot, Omar, a décidé de rester aux cotés d’un Ander en rémission. Mis à part le personnage de Samu, très mal construit, Élite fut une bonne série. Rythmée, haletante et abordant des sujets sensibles avec une certaine justesse. Adios, Las Encinas.