La fusillade a eu lieu hier vers 17h30 dans un centre de prière musulman situé non loin de la gare de Zurich (Suisse). Le suspect, âgé d’une trentaine d’années, serait entré dans la salle et aurait tiré en direction de plusieurs personnes. Entièrement couvert de noir, celui-ci prend la fuite après avoir touché trois hommes dont deux grièvement. Au bout d’une course-poursuite avec la police, le tireur finit par se suicider. Les premiers éléments d’enquêtes semblent indiquer que ce Suisse de 24 ans était « adepte des sciences occultes ». Sans pour autant donner davantage d’explications. Nous savons juste que plusieurs symboles en lien avec l’occultisime ont été retrouvés dans son appartement. On ignore les motifs d’une telle attaque.
Pour autant, la Suisse connait depuis plusieurs mois une vague de polémiques liées à certaines mosquées. Accusées par des médias de promouvoir la radicalisation. De là à faire un lien avec cette fusillade et conclure à une attaque islamophobe, il n’y a qu’un pas. Deux des trois blessés, âgés de 30 et 35 ans, sont dans un état grave mais devraient s’en sortir. La plupart des occupants de ce centre de prière sont des migrants d’origine somalienne. Une dizaine d’entre eux étaient présents lors de l’attaque. Rappelons que la fusillade est survenue en même temps que l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara et un peu avant l’attaque de Berlin. Contribuant à faire de ce 19 décembre 2016 une journée particulièrement noire.
.@MarianneThyssen on behalf of @EU_Commission: Heartfelt condolences to the victims of tragic events in #Berlin, #Zurich and #Ankara pic.twitter.com/RqVLch8y6o
— European Commission (@EU_Commission) 20 décembre 2016