Agression hier d’un enseignant à Argenteuil dans le Val-d’Oise : nos précisions https://t.co/n9RYysjm3G
— franceinfo (@franceinfo) 18 octobre 2016
C’est hier matin que cet enseignant de 50 ans a été violemment agressé par deux jeunes hommes (Argenteuil, Val-D’Oise). Sa classe de CE2 rentrait d’un cours d’EPS. Quelques instants avant l’agression, le professeur gronde une élève parce que celle-ci n’a de cesse de proférer des insultes. De là, une voiture s’arrête et deux individus accusent l’instituteur de racisme avant de le rouer de coups et prendre la fuite. Une enquête judiciaire pour « Coups et blessures volontaires » a été ouverte. Le professeur a été hospitalisé et tient à reprendre les cours dès que possible. Au mieux dès cet après-midi. Suite à cette énième attaque à l’égard du corps enseignant, de nombreux collègues ont fait part de leur protestation et de leur ras-le-bol.
Rappelons que ce type d’attaque n’est pas rare en France. À Argenteuil et ailleurs. Rien qu’au lycée professionnel Hélène-Boucher à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), trois agressions ont eu lieu dont la dernière à l’égard d’une institutrice. Celle-ci avait tenté d’intervenir après que des jeunes aient jeté un cocktail molotov dans l’enceinte de l’établissement. Face à cette situation plus que préoccupante, la ministre de l’Éducation nationale s’est contentée de condamner formellement les agressions tout en invitant les victimes à porter plainte systématiquement. Peut-être serait-il temps de renforcer drastiquement la sécurité des écoles ainsi que la réponse pénale face à ces actes injustifiables. Qu’importe que les agresseurs soient mineurs ou non. Il faut frapper fort et de manière implacable. C’est parce qu’on a trop laissé faire en plus d’ignorer la ghettoïsation de nombreux quartiers qu’on en est là aujourd’hui.