Quand la #salledeshoot, c’était à la télé. 1966 : deux cobayes testent les effets du LSD devant les caméras. pic.twitter.com/IgvbCwUYNk
— Ina.fr (@Inafr_officiel) 11 octobre 2016
Prévue de longue date, c’est peu dire que cette salle de shoot suscite l’interrogation. Pourtant, la demande d’une « salle d’injection » ouverte aux toxicomanes émane des associations d’aide à la lutte contre l’addiction. Ce sont elles qui affirment qu’en procédant ainsi, une nouvelle « clientèle » s’ouvrira à eux —> À savoir les consommateurs de drogues dures (cocaïne, skénan…) qui sévissent à même les parkings, les halls d’immeubles et autres toilettes publiques. Soit des lieux où les conditions d’hygiène ne sont pas vraiment optimales. Désormais, les salles de shoot permettront de se droguer dans un environnement sain avec des seringues stériles et une salle de repos permettant de planer au calme. Ça parait fou dit comme ça mais c’est la réalité !
Sachant que du personnel se trouve à proximité histoire d’intervervenir en cas d’overdose ._. Reste à s’interroger sur l’efficacité d’une telle mesure. En Suisse, cela fait 30 ans que les salles de shooting existent et celles-ci ont permis de diminuer les taux de contamination mais aussi de délinquance. Par contre, vous imaginez bien que la consommation n’a pas du tout diminuer. Il s’agit plutôt d’accompagner les toxicomanes de la manière la plus « saine »qui soit. Aux intéressés d’estimer si s’enfoncer davantage dans l’addiction continue à valoir le coup. La salle de shoot parisienne est située au 4 rue Ambroise-Paré ans le 10e arrondissement de Paris.
