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— Waleed Al-husseini (@W_Alhusseini) 8 septembre 2016
Les jours du policier ne sont pas en danger. C’est dans la soirée, à même la commune de Boussy-Saint-Antoine (Essone), que l’interpellation a lieu alors que trois femmes suspectées d’avoir un lien avec la voiture remplie de bonbonnes de gaz sont interpellées. Pour rappel, le véhicule avait été découvert près de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Lors de l’interpellation, l’une des suspectes sort un couteau et blesse l’un des officiers de la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure) à l’épaule. Ses collègues ripostent en tirant sur la forcenée qui est touchée à la cuisse et à l’épaule. Celle-ci est actuellement prise en charge à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) et devrait prochainement être interrogée.
Elle et ses partenaires préparaient vraisemblablement plusieurs attentats suicide dans les gares de Boussy-Saint-Antoine et Évry. Âgées de 39, 23 et 19 ans, la plus jeune est la fille du propriétaire du véhicule dans lequel ont été entreposées les bonbonnes. En marge de cette interpellation, deux couples ont été arrêtés et se trouvent en garde à vue. Tous sont fichés S et connus pour appartenir à la mouvance jihadiste. De quoi relancer le débat sur ce qu’il convient de faire de ces personnes présentant un danger manifeste pour la sécurité nationale. Hier, la voiture avait pu stationner plus de deux heures en toute illégalité et cela malgré plusieurs signalements téléphoniques. Notre système de surveillance et protection présente encore bien trop de failles. À nous d’y remédier.