Si elle n’avait pas pressé sur la détente, Bresha Meadows ne serait peut-être plus en vie à l’heure actuelle. Depuis sa naissance, Bresha, 14 ans, a vécu avec un père d’une violence inouïe (Cleveland, Ohio, US). N’hésitant pas à frapper sa mère et à contrôler tous ses faits et gestes. En 17 ans de mariage, celle-ci a eu les côtes brisées, des yeux au beurre noirs, des doigts fracturéS, le nez cassé, la bouche en sang. À plusieurs reprises, Bresha voyait sa mère s’évanouir sous la violence des coups de son père. À plusieurs reprises, celui-ci avait menacé de les tuer, elle, sa mère et ses petits frères en les mettant en joue avec son pistolet. C’est avec ce même pistolet que Bresha abat son père d’une balle dans la tête le 28 juin dernier. Celui-ci menaçait de s’en prendre à nouveau à sa mère.
Depuis mai dernier, Bresha avait fugué deux fois car elle craignait pour sa vie. Son père devenait de plus en plus agressif au fur et à mesure que sa consommation de drogue et d’alcool s’accentuait. Dépressive, les notes de Bresha n’ont eu de cesse de dégringoler en même temps que ses tendances suicidaires augmentaient. Placée dans un centre de détention juvénile pour « Meurtre aggravé », Bresha ne serait plus que la coquille d’elle-même selon sa tante qui lui rend visite régulièrement. Quant à la mère, celle-ci considère que Bresha lui a sauvé la vie et compte tout faire pour que sa fille soit libérée au plus vite. La famille du père, malgré toutes les preuves indiquant une violence physique et verbale extrême, a choisi de rejeter ces accusations. En souhaitant bonne chance à Bresha. Elle ne devrait même pas être enfermée.