À partir de 5:50
Ce jour-là, lorsque j’ai appris la nouvelle, je me souviens avoir été sous le choc et dans l’incapacité totale de de mesurer l’étendue du désastre. Qui aurait pu le faire ? Plus de 18.000 morts dont 15.894 décès et 2.563 disparitions (à savoir que les corps n’ont pas été retrouvés). Plus de 18.000 morts causées par une « simple » collision de plaques et une lame de fond aussi titanesque qu’absurde. Nous pensions le Japon suffisamment prêt pour faire à ce type de scénario catastrophe. Nous avions tort.
Et tandis que le Japon pleure aujourd’hui ses morts, à l’occasion de la cinquième commémoration du drame, le spectre de Fukushima (cette centrale nucléaire responsable de rejets radioactifs massifs suite au tsunami) reste présent. Régulièrement, des fuites radioactives à même l’Océan Pacifique sont signalées sans que personne ne puisse y faire quoi que ce soit. L’impératif est désormais de tout faire pour qu’une telle catastrophe ne se reproduise plus jamais. Et s’il y a bien un pays qui en est capable, c’est le Japon. Qu’il s’agisse de Hiroshima/Nagasaki ou de Fukushima, les Japonais sont un peuple extrêmement endurant, capables de s’adapter à merveille aux multiples dangers qui les entourent. Voilà leur force et voilà pourquoi je les admire autant. Mes pensés aux victimes, à leurs familles et à leurs proches.
Qui gagnera la bataille entre les hommes et la terre? Vous le saurez en regardant le prochain épisode de « la vie sur terre. Oui, mais demain? »