C’est quand même impressionnant de voir à quelle vitesse la Russie s’est imposée en acteur incontournable de la lutte anti-terroriste. Cela depuis son engagement en Syrie début octobre. Pour autant, l’élément de crispation entre US/France d’un coté et la Russie de l’autre reste inchangé : à savoir le fait de s’allier à un dictateur tel que Bachar el-Assad, actuel président syrien et notamment connu pour avoir réprimé dans le sang des manifestations civiles dès le 15 mars 2011.
Lesquels étaient, du moins au départ, majoritairement en faveur d’une démocratie (le Printemps arabe venait tout juste d’éclore). Ce n’est que par la suite qu’une partie radicalisée et jihadiste des rebelles a pris de plus en plus d’ampleur et s’est fait soutenir pendant des années par l’Occident. À force d’être obsédé par un ennemi, nous avons crée un monstre. Et il semblerait que les US, par l’intermédiaire de leur président Barack Obama, aient finalement opté pour la politique du « moindre mal ».
Ou encore l’application de la devise « L’ennemi de mon ennemi est mon ami ». D’où cette alliance militaire confirmée à demi-mot entre les US et la Russie en marge du G20 d’Ankara (Turquie). Et malheureusement, il ne fait aucun doute que les attentats sur Paris ont fortement pesé dans la balance. Facteur qui devrait également inciter la France (et donc François Hollande) à revenir sur sa position et s’allier aux Russes afin de coordonner les prochaines attaques. J’imagine que la question épineuse de « L’après Bachar-elAssad » sera discutée une fois que Daesh sera totalement éliminé.
Yep! La « politique du moindre mal » c’est de la realpolitik: il est plus que temps d’agir… Rien de tel que le pragmatisme russe!
Trop drôle les photos de Poutine (surtout celle avec l’ours)! 😉