La victime est une étudiante de 22 ans. Ce jour-là (nuit du 4 au 5 février) elle prenait le train censée la ramener saine et sauve chez elle à Melun. La jeune fille se fait d’abord accoster sur le quai d’une gare parisienne par un SDF de 38 ans. Elle l’ignore et prend son train mais ne réalise pas que l’homme est en train de la suivre. C’est à l’intérieur du wagon que celui-ci commence à engager la conversation puis, très rapidement, à devenir agressif.
S’ensuivent des suçons, une main dans le pantalon, puis une pénétration digitale. La victime essaye de résister mais n’est pas assez forte. Pendant tout ce temps, des passagers assistent à la scène sans lever le moindre petit doigt. Une fois arrivée à Melun, c’est dire la durée du calvaire, chaque passager rentre chez soi ainsi que la victime. Seulement voilà, son agresseur la poursuit et tente de la violer une deuxième fois. Cette fois sans succès. Recouverte de bleu et d’ecchymoses, elle mettra deux jours à se confier et témoigner de son viol à la police.
Rapidement, et grâce aux caméras de surveillance, le violeur est rapidement identifié et appréhendé. Entre temps, une source policière déclare que, effectivement, aucun des passagers n’a réagi mais que la victime n’a pas appelé à l’aide et semble être restée plus ou moins immobile durant l’agression (?). Mouais. Il faudrait vraiment être à l’ouest complet pour ne pas y voir un viol. En espérant une audition de toutes ces personnes avec grosse amende à la clé s’il est bel et bien avéré qu’il y a eu non assistance à personne en danger (comme ce fut le cas à Lille). En souhaitant une bonne reconstruction à la victime.
