S’il fallait apporter une preuve de la main mise des actionnaires sur l’ensemble des décisions stratégiques du jeux vidéo, ce serait bien celle là. Car pour oser rendre payant une fonctionnalité acquise de base, c’est-à-dire la possibilité de faire des tirs à la tête, il faut sacrément être culotté. Et qui de mieux que les financiers pour donner lieu à ce genre d’abberation.
Il n’y a qu’à voir le remplacement de l’ancien PDG de Square-Enix, Yoichi Wada, par son directeur financier Yosuke Matsuda pour comprendre l’état de vision du secteur. La performance et la solidité financière importent plus que tout, quitte à raisonner à court terme en se foutant ouvertement de la gueule du client et à ne pas anticiper un inévitable retour de bâton.