Fort d’un nouveau soutien suite aux révélations d’espionnage des bureaux de l’UE par Washington, Edward Snowden peut au moins compter sur certains alliées de poids dont la Russie. Celui-ci ayant explicitement indiqué qu’il était hors de question que le fugitif soit extradé aux États-Unis. Mais la demande d’asile pour l’Équateur n’ayant toujours pas été validée, Snowden a décidé de prendre les devants et demandé l’asile politique non seulement en Russie mais dans 18 autres pays (dont des pays européens).
Quant à l’ancien président George W. Bush, celui-ci a tenu à défendre le programme d’espionnage Prism qui n’aurait été crée à l’époque « que dans l’unique but de protéger ces citoyens et le pays tout entier ». Quitte à bafouer nombre de libertés fondamentales et espionner ouvertement ses alliés ? Yeah right. En ce qui concerne Snowden, Bush pense qu’il a « fait du mal au pays » : une manière comme un autre d’expliquer qu’il sera condamné pour ses actes s’il venait à revenir sur le sol américain.