Depuis tout petit, Richard Kuklinski (Michael Shannon) et son frère ont l’habitude de tuer. Mais alors que l’un n’a aucun interdit et est allé jusqu’à assassiner une gamine de 12 ans, l’autre possède un certain sens de conduite : pas de femmes ni d’enfants. C’est grâce à ce code que Richard parvient à se construire une famille et rencontre sa compagne, Deborah Pellicotti (Winona Ryder) avec qui il a 2 enfants.
Mais les habitudes ne se perdent pas et Richard se voit très rapidement recruté par Roy Demeo (Ray Liotta) en tant que tueur à gages. Pendant plus de 20 ans, celui qu’on surnomme The Iceman va alors mener une double vie sans que personne ne se doute de rien. Jusqu’au jour où un pépin s’imbrique dans la machine bien huilée : forçant Richard à commettre de plus en plus de risques. La fin est proche.
Inspiré d’une histoire vraie, The Iceman fait indubitablement froid dans le dos et cela notamment grâce à la prestation redoutable de Michael Shannon en Iceman placide et impressionnant (ses 2 mètres et quelques aidant un peu). Mais plus que cela, on remarque que le film ne souffre d’aucun défaut majeur avec une réal pro + une mise en scène fluide et efficace. Sans compter les décors, costumes et maquillages qui ajoutent indéniablement à l’immersion du spectateur.
Le cast se prend quant à lui totalement au jeu et nous permet de remonter dans cette Amérique des années 60 où un homme sera parvenu à liquider au total plus de 100 personnes. Rien à reprocher donc si ce n’est peut-être un traitement un brin trop froid (en même temps vu le titre…) qui fait qu’on entre pas non plus à 100% dans le film. Mis à part ça, c’est un sans faute et, par conséquent, ça vaut clairement le coup d’oeil.
