1984 : Steve Jobs, fondateur d’Apple, se prépare à lancer le Macintosh. À ce moment, lui-seul le sait : Apple est sur le point de venir LA révolution de l’ordinateur personnel. Pour autant, tout ne se déroule pas comme Steve l’avait prévu. À savoir qu’au détour d’une relation sans lendemain, Steve a donné naissance à une petite fille, Lisa, qui lui ressemble en de nombreux points. Qu’importe, le génie monstrueux n’est disposé ni à reconnaitre, ni à assumer Lisa. Une décision qu’il finira par regretter amèrement. Bien, bien longtemps après.
Et moi qui pensais avoir enfin affaire à un VRAI biopic sur Steve Jobs xD Que nenni ! Alors que le premier essai se centrait avant tout sur les débuts de l’Apple I et II jusqu’au Macintosh (1984), « Steve Jobs » se contente d’aller jusqu’à la présentation de l’iMac en 1998 et basta. De fait, le vrai sujet du film est dédié à la relation tumultueuse entre le père Steve et sa fille Lisa. Et force est de constater que Danny Boyle a traité la chose d’une bien belle manière. La preuve : je n’ai pas vu défiler les deux heures.
Merci la mise en scène et la capacité de Boyle à écrire des dialogues à la fois dynamiques et porteurs de sens. De bout en bout, on admire la vision de Jobs et on haït les lacunes parentales de Steve. Et comment ne pas évoquer la brillante prestation de Michael Fassbender ainsi que celle non moins passionnée de Kate Winslet ? Sans aucun doute, leurs nominations aux oscars sont méritées. Cela étant dit, aucun véritable temps fort ne marque ce biopic et c’est bien là le seul gros défaut du film. À voir si on s’intéresse un minimum à Apple et son légendaire fondateur.
