Review : Les Tortues Ninja – « Cowabunga bâtard »

Alors que le « Foot Clan » terrorise la ville de New York, le pire semble, à chaque fois, être évité grâce à l’intervention de mystérieux justiciers. Or, leur existence même est mise en doute vu que personne ne semble les avoir vraiment vu. Certains disent qu’il s’agit de monstres, d’autres de ninjas…à moins qu’il ne s’agisse d’hallucinations ? Désirant en avoir le coeur net, April O’Neil (Megan Fox), reporter intrépide, va tenter de les approcher de plus près afin d’avoir le scoop dont elle a toujours rêvé. D’un peu trop près d’ailleurs : incitant les mystérieux mutants à avoir une discussion musclée avec cette chère April…

Pour la faire court : j’ai beaucoup aimé. Et le fait que je sois un gros fan des Tortues Ninja n’y est pas probablement étranger. Sans compter que cela a, sans nul doute, influencé mon jugement. Car il va sans dire que cette nouvelle adaptation ciné n’est pas parfaite : loin de là. Déjà, l’histoire est totalement nulle de chez nulle avec des méchants d’une platitude ahurissante et des objectifs dignes des comics des années 60.

En mode « Wesh je vais détruire New-York parce que j’ai trop envie d’être le maitre du monde » et cela sans aucune autre raison. Ça fait un peu chiche. Toujours du coté des défauts, l’intégralité des humains ne sert STRICTEMENT à rien. Qu’il s’agisse de la plantureuse Megan (pas assez de plans rapprochés d’elle en passant) et de tous les autres no-name (malgré la présence de William Fichtner dans le rôle du méchant Eric Sacks). Même Shredder n’est pas à la hauteur (heureusement qu’il sait se battre).

Mais voilà, l’essentiel est là : les Tortues Ninja sont (très) réussies. Je vais volontairement omettre de mentionner le cas de Splinter qui, en plus d’être très moche, s’avère peu crédible en termes d’effets spéciaux. Ce qui n’est heureusement pas le cas de nos quatre héros qui, malgré leur coté bodybuildé, s’accaparent très rapidement l’attachement du spectateur.

Leonardo, Raphael, Michelangeo et Donatello : quatre ninja surpuissants et un peu autistes qui, à chacune de leur apparition, ont réveillé le gosse en moi (il n’est jamais très loin en même temps). Pour couronner le tout : Raphael, ma tortue préférée, est SUPER ULTRA GIGA badass. Et Michelangelo nous fait rire à chaque fois qu’il ouvre la bouche avec ses remarques de geek. Leonardo ? La force tranquille. Donatello ? Le nerd de service. Sans mentionner le fait que l’action est jouissive as f*ck, qu’il y a une vraie cohésion parmi les quatre frères, et qu’on prend notre pied à chaque fois qu’ils entrent dans la partie (à savoir très souvent).

Autrement dit : ces Tortues savent se battre et, cerise sur le gâteau, se débrouillent pour nous faire rire. Comment ne pas craquer ? D’autant plus que la scène de course-poursuite dans la montagne et le combat final avec Shredder (malgré son classicisme) sont totalement épiques. Pour résumer : à voir impérativement si vous êtes fan des Ninja Turtles. Au cas contraire, vous serez probablement agacé par l’histoire inexistante et le manque de présence des acteurs humains. Cowabunga bâtard.

Note YZ : 6,5/10 *Coup de Coeur*

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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