Quand ils étaient jeunes, Gary King (Simon Pegg) et ses 4 potes avaient l’impression de dominer le monde. Bêtes et insouciants, il ne se passait pas une seconde avant que l’un d’eux ne fassent une connerie. Enfin, spécialement lorsqu’il s’agissait de Gary King. Mais voilà, ça c’était en 90, et maintenant nous sommes en 2013. Or, Gary mène une vie bien morne et triste. Seul échappatoire : retourner avec ses anciens potes dans son village natal, Newton Haven, afin de réaliser ce qu’ils n’avaient pas pu faire à l’époque. À savoir le marathon des pubs de toute la ville.
Comme la majorité des films british, certains d’entre nous ont bien du mal à entrer pleinement dans l’histoire car trop déphasée et rocambolesque par rapport à ce que l’on en attend. Et c’est ce qui se passe avec ce dernier pub avant la fin du monde : concept original et divertissant mais peu immersif du fait de son surplus de singularité. Heureusement, les personnages de Gary et Andy sont particulièrement réussis et assurent la plupart des gags sophistico-ridicules. Ça + l’ambiance décontractée du slip mais avec une pointe de réflexion sur la race humaine permettent à l’oeuvre de se laisser suivre malgré tout.