Alors qu’Adam (Jake Gyllenhaal) mène une vie bien rangée avec sa femme Mary (Mélanie Laurent), un évènement va venir bouleverser sa vie. Et c’est le simple visionnage d’un film qui va en être à l’origine : Adam réalisant que l’un des acteurs lui ressemble trait pour trait. Intrigué, puis très vite obsédé par cette ressemblance parfaite, Adam va se mettre à stalker son supposé sosie…jusqu’à ce que les choses ne deviennent irréversibles.
Enemy est l’archétype parfait du film que je déteste. À savoir une oeuvre pseudo intellectuelle qui, sous ses airs de réflexion métaphysique, tente de justifier un rythme horriblement lent et sans fondement. Le contraste est d’autant plus saisissant lorsqu’on compare ce film à Prisoners. Même si ce dernier souffrait déjà de quelques errances scénaristiques.
C’est dommage parce que, à coté, la réalisation est menée avec brio et les acteurs, Jake Gyllenhaal en tête, s’investissent pleinement dans l’histoire. Sauf que celle-ci est brouillonne, maladroite, et compliquée pour rien. Puis cette lenteur dans la narration est pesante… Je ne parlerai même pas de la fin symbolico-fantasmagorique tellement elle m’a énervé. À éviter (sauf si on aime se donner un genre).