La famile Barrett mène un quotidien qu’on pourrait qualifier de lambda : deux enfants à charge, une belle maison…accompagnée d’un prêt immobilier qu’ils ont bien du mal à rembourser. D’autant plus que Daniel a perdu son emploi et doit faire au plus vite pour en rechercher un autre. Mais alors que ces soucis de tous les jours viennent ponctuer leur vie, un évènement dramatique survient lorsque leur fils cadet évoque les visites de « L’Ogre des sables ».
Pensant au départ qu’il ne s’agit que d’un mauvais rêve, Daniel et Lacy vont peu à peu finir par réaliser l’ampleur de la menace qui s’agite autour de leur famille. L’Ogre des sables existe vraiment et il souhaite s’emparer de quelque chose : leur enfant. Pertes de conscience, contrôle de leurs propres corps, apparitions d’étranges hommes gris : il est temps de riposter.
Supervisé par les producteurs de Paranormal Activity et Insidious, on sent d’emblée dans Dark Skies cette volonté d’instiller une ambiance lourde et prompt à se recroqueviller sur soi-même. Que ce soit via la lumière insidieusement sombre, les sons métalliques et menaçants, ou encore les effets de surprise furieusement ostentatoires, Dark Skies veut nous faire peur et y arrive plutôt bien.
Après on va pas se leurrer : ça reste une frayeur d’été. Autrement dit, : une peur légèrement surfaite même si bel et bien présente. Rien de bien négatif à part ça si ce n’est un manque global d’impact qui fait qu’on oubliera rapidement ce film pour lui préférer la pression et le gore d’un Evil Dead ou la peur/profondeur d’un Mama. Reste que dans la thématique Ovni/Film d’horreur, Dark Skies se débrouille bien et fait mieux qu’un Signs par exemple.