Il est temps pour Levon de perdre sa virginité. Autrement dit : « Se faire extraire le poison ». Mais pour cela, il faudrait encore que le fiston Moody sache comment aborder une fille. Ce qui est malheureusement loin d’être le cas. Du coté de Charlie, sa nouvelle cliente lui donne bien du boulot. Et autant dire que ses soucis érectiles ne sont pas prêt d’être terminés.
Cinq épisodes et je dois dire que ça fait plaisir de se retrouver avec du bon Californication comme on l’aime. Drôle, savant, décadent, émouvant : les dialogues sont en pure golden et ça se voit. Surtout, il y a du fond au delà de la forme : merci Karen de nous montrer que le sexe n’est pas que dépravation et objectification de l’autre. Au contraire, il peut prendre toute sa saveur lorsqu’une véritable connexion se crée. Chose qu’on a malheureusement tendance à oublier. Genre tout le temps.