Le plan de Gyoro-Gyoro est parfait. À savoir faire s’opposer les pires adversaires possibles aux différents héros S qui viennent de s’infiltrer dans le repère de l’Association des Monstres. « Je vous ai tous donné un transmetteur » fait savoir, de son coté, Child Emperor, à ses comparses. « La cartographie de leur bastion est, comme vous pouvez le constater, très dense. Ne vous attendez donc pas à être secourus en cas de danger mais sachez que vous pourrez tout de même communiquer ». Autrement-dit, se perdre en territoire ennemi pourrait s’avérer fatal. […] « Flashy Flash, le héros super sonique, n’est-ce pas ? » s’amuse un des monstres alors que l’épéiste se retrouve face à un groupe de créatures dans un couloir étroit. « Donnez-moi l’enfant ». « Ha ha ha ! Voyons voir comment ta vitesse va s’appliquer dans un corridor si pet… ». Mais le monstre n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il se retrouvait déjà chopé menu. « Je ne me suis jamais vanté de ma vitesse… » répond Flashy Flash. « Seul un personnage secondaire le ferait ». Cela étant dit, il faut reconnaitre que le héros S N°13 a tendance à conclure ses joutes très rapidement. « Bravo ! » le félicite Hayate du Vent. Et maintenant, que les choses sérieuses commencent. Avec, comme ligne de mire, la célérité céleste.
L’épisode 7 était si désastreux que je n’ai pas eu la foi d’écrire une review. À vrai dire, j’avais même abandonné l’idée de continuer à rédiger des articles pour la S03. Cependant, il faut bien reconnaitre que cet épisode n’est pas d’une médiocrité apocalyptique. Rien qui rattrapera un bilan désastreux, certes, mais disons qu’on se rapproche, cette fois-ci, de la qualité moyenne de la S02. Laquelle n’était pas si mal, rétrospectivement. Enfin ! Le concours de célérité céleste entre Flashy Flash d’un coté, et Hayate du Vent X Flamme Sauvage de l’autre, fut plutôt divertissant. On est loin d’une qualité sakuga mais l’animation reste un minimum fluide. Dès le départ, Flash Flash avait l’ascendant sur ses adversaires. Lesquels ne l’auront compris que bien trop tard. « Pour une fois dans notre vie, on aurait voulu être de ceux qui contrôlent et qui dirigent ». Eux qui, tout comme Flashy Flash et un certain Sonic, étaient destinés à être utilisés comme simple outils. Bref, un épisode potable malgré des défauts persistants. Notamment ce timing aléatoire qui peine à sublimer le travail de ONE et Yusuke Murata (doux euphémisme). La partie avec Child Emperor était moins soignée mais acceptable, disons. Ce robot G5 qui clame faire partie de l’Organisation a l’air puissant. J’ai l’impression qu’on le reverra par la suite.
