« Obéissez aux monstres ! » scandent des manifestants convaincus qu’une coopération avec l’Association des Monstres est inévitable. « Nous ne pouvons pas l’emporter et, par conséquence, nous nous devons de vénérer la nouvelle espèce dominante ! Sans quoi nous serons tous massacrés ! ». Leur solution ? Offrir des sacrifices humains aux monstres et cela sur une base régulière. La sélection se faisant probablement sur des critères d’obédience mais aussi socio-économiques. « Ainsi seulement parviendrons-nous à survivre ! Maitrisons les pertes et revoyons notre sens commun ! Nos valeurs morales doivent changer de paradigme ! ». « La ferme ! » leur lance un passant. « Plutôt mourir que de me ranger du coté des monstres ! ». « Parfait ! » réplique un membre du Parti de Culte des Monstres. « Dans ce cas, tu seras parmi les premiers à être sacrifié ! Capturez-le ! ». Heureusement pour le civil, un certain Garou passait dans le coin. « Offrir des sacrifices pour sauver votre peau… » leur dit-il après avoir neutralisé deux fantastiques d’une simple pichenette. « Ne sous-estimez pas les monstres, vermines ». Dire que la panique a déjà atteint un tel rang. « Et l’Association des Monstres n’a même pas commencé une vraie invasion ». Raison de plus pour devenir le plus puissant d’entre eux.
Voilà pourquoi One Punch Man est plusieurs niveaux au dessus d’un Solo Leveling malgré leur dénominateur commun (a.k.a. un personnage principal au dessus de tous ses ennemis). Le world building est tout simplement plus étoffé et crédible. Ici, par exemple, à travers les premières failles de l’humanité lorsque l’émergence d’un cataclysme pèse sur elle. Une absurdité telle qu’elle parait tout droit sortir d’un mauvais rêve. Et pourtant, l’histoire nous a montré à maintes reprises combien les humains pouvaient être faibles et cruels lorsque leur existence est menacée (souvent sous la base de prétextes loin d’être tangibles). Puis cet humour toujours aussi réussi ! On en parle du traquenard de Saitama pour que Fubuki paye sa commande ? Au-delà de ça, la relation touchante entre Garou et Tareo prouve bien que le Chasseur de Héros ne deviendra jamais le plus puissant des monstres qu’il rêve de devenir. Pour la simple et bonne raison qu’il n’en a jamais été. Coté animation, ouf, c’était bien mieux comparé à l’épisode 1. Même le storyboarding était davantage peaufiné et ça fait plaisir. Ce qui me conforte dans l’idée que le responsable en charge, Shinpei Nagai, fait en sorte de mettre la priorité sur les « gros » épisodes. Fingers crossed !
