Très très bon chapitre et, cette fois-ci, suffisamment long pour que l’on prenne plaisir à la lecture. Je dirais même qu’il s’agit d’un des points d’orgue de l’arc final grâce à l’extase démentielle que traverse All Might en réalisant qu’il aide à nouveau le monde. Peu importe que l’on soit doté d’un alter ou non, être un héros ne nécessite pas d’avoir un super pouvoir. Et, oui, il faut être en partie fou pour en devenir un. Car vouloir sauver les gens nécessité d’être prêt à mourir soi-même. J’ignore encore si Kohei Horikoshi est prêt à tuer le Symbole de Paix qu’est All Might. Pour l’heure, il n’a jamais tué de personnage principal. Quelques protagonistes secondaires voire tertiaires mais ça s’arrête là. Tuer Toshinori Yagi reviendrait à tuer ****** dans Naruto. À savoir le mentor incontournable du personnage principal. Et une figure clé dans le lore de l’oeuvre.
En attendant d’y voir plus clair, Kohei Horikoshi nous fait à nouveau grâce de planches sublimes. Le moment où All Might rit à plein poumons m’a fait penser au Joker et j’imagine que ce parallèle est voulu. Quand bien même Yagi-san se trouve du bon coté, aucune personne « saine d’esprit » n’agirait comme il l’a fait au cours de son existence. « Je n’ai pas de rôle et je suis né sans alter… Voilà pourquoi je veux voir tout le monde sourire ». De même, et si All Might meurt, il est probable que son successeur ne soit pas seulement Izuku Midoriya mais tous ses compagnons. Car il n’y a qu’à travers l’union qu’un héros légendaire pourra être surpassé. D’autant plus lorsqu’on n’a vu que son hégémonie n’avait pas évité la genèse de vilains. Une fois que les deux derniers joutes finales seront terminées, j’espère que l’on aura le droit à quelques chapitres d’ellipse. Histoire de voir si la société des Héros aura su intégrer ses inévitables parias. Ainsi seulement surgira le véritable Symbole de Paix.