Park City, Kansas : Pour la énième fois, le Poseur d’Alarmes se remet son plan en tête. Gants. Sparadrap. Pistolet. Tout y est. […] Salem, Oregon : Les voilà face à Jerome Brudos. Lequel n’a de cesse de rappeler à son gardien à quel point casser la mâchoire d’un type n’est pas si facile que ça. « Ce jour-là, contre Ali, Norton a accompli quelque chose qui demandait beaucoup de pratique ! Hehehehe ». Bien. On dirait que Holden et Bill ont affaire à un petit rigolo. Ou plutôt un gros rigolo vu son gabarit. Rappel –> Jerome Brudos a été condamné pour avoir tué des femmes et les avoir mutilé post-mortem. En plastifiant leur poitrine et en congelant leurs pieds. Histoire de les garder comme souvenirs. « Commençons par votre première victime, Laura Sullivan » annonce Holden. « Hein ? Je n’ai pas tué Laura Sullivan ! ». Cette interview s’annonce longue.
Ainsi donc Jerome Brudos n’aurait pas tué ces femmes. Il aurait avoué leur meurtre après avoir été battu et menacé par la police. « Ils ont menacé ma femme et mes enfants ! ». C’est cela, oui.
Brudos aurait donc discuté avec la « sublime » Laura Sullivan, l’aurait invité dans son garage pour prendre des photos parce qu’elle voulait être modèle…avant de réaliser qu’il n’avait plus de pellicule et l’exhorter vers la sortie. Sans la frapper au niveau de la tête avec une planche en bois. Elle s’est probablement fait ça toute seule. De même, ses chaussures ont probablement atterri dans son repère secret par magie. Oui, notez que le bonhomme adore les chaussures. Il achète des catalogues et se masturbent devant. S’il ne s’était agi que de chaussures, ça n’aurait pas été un si gros problème. Mais des pieds de femmes… Sachant que certaines des photos trouvées dans le garage de Jerome Brudos le montrent accoutré d’une robe. Et des restes de sa victime. Mais venons-en a un autre problème —> Edmund Kemper.
À savoir que Brudos aurait parlé avec Kemper qui lui aurait dit que Holden et Bill étaient des idiots prêts à tout gober. Est-ce vrai ou faux ? Qu’importe. Le fait est que certains tueurs en série adorent parler de leurs crimes en vue de les justifier et d’humaniser leur misérable existence (Kemper). Et d’autres adorent mentir à tort et à travers. Comme Jerome Brudos à qui il a fallu un déclencheur, soit une paire de talons-hauts et leur ignition lorsque sa mère l’a pris sur le fait, pour que le monstre se dévoile un peu plus. Un peu trop. Anyway ! Enfin un épisode aussi dense que les deux premiers ! Le rythme cadencé. Le character building de Bill Tench, ses tracas personnels avec Nancy et leur enfant Bryan. Le fait que le petit soit tombé sur les photos des meurtres sur lesquels enquête Bill et les ai caché sous son lit. Voilà qui donne du caractère à l’écriture. Voilà qui accroche le spectateur. En espérant que cela continue crescendo jusqu’au finale.
