Heureusement qu’on est pas en État d’urgence et que l’Euro de football ne commence pas dans un mois. #manif12mai pic.twitter.com/WO1bJ4N8hA
— Antoine Lvq (@Antoine_Lvq) 12 mai 2016
Sans surprise, l’un des plus grand rassemblements sur le territoire depuis le début des manifestations. Et pour cause, en ayant recours à l’article du 49-3 qui permet de faire passer la Loi Travail en force, le gouvernement Hollande/Valls a fait part de son intention manifeste d’ignorer la colère des français. D’où cette manif du 12 mai émaillée de gros incidents entre les forces de police et des casseurs qui, alors qu’ils étaient de mis en marge et dénoncés ces dernières semaines, ont cette fois-ci vu leurs rangs grossir.
Forcément, lorsqu’on force plus de 7 Français sur 10 à bouffer une loi dont ils ne veulent pas, ça donne ce type d’insurrection. Un sentiment renforcé par le fait de savoir que la motion de censure déposée par la droite et le centre ne sera pas soutenue par les frondistes et échouera à renverser le gouvernement. Dès lors, quelle réponse à apporter si ce n’est celle de la rue ? Une réponse violente, parfois absurde, parfois disproportionnée mais dont nos dirigeants sont les principaux responsables. Honte à eux.