C’est un fait : le déficit public devrait se creuser de 20 milliards d’euros supplémentaires d’ici fin 2013 et donc dépasser la barre des fameux 3,7% du PIB pour s’élever jusqu’à 4,2%. Chose alors impossible selon les dires du ministre des finances Pierre Moscovici qui prévoyait un déficit maximum de 3,6% avec une croissance de 0,1%…contre une prédiction de plus de 4% selon le président de la Commission des finances Gilles Carrez.
Un camouflet pour le gouvernement dont les prédictions sont encore une fois mises à mal par la réalité des choses. Reste que la politique budgétaire de cette année reste mieux maitrisée que la dernière année du gouvernement Sarkozy (7% de déficit du PIB y a quoi) même si on est encore loin d’égaler l’exemplarité de nos amis nordiques. Dernière échéance fixée par Bruxelles pour passer sous la barre fatidique des 3% : 2015.