Ça y est ! La Villa du Professeur est en train d’être passée au peigne fin par les équipes du Sergent Suarez ! Et Raquel Murillo se surprend à sourire. Excitée par la perspective de mettre la main sur le cerveau du casse. « Voici les empreintes de 8 personnes » lui indique la responsable de la police scientifique. « Dont celles de Sileine Oliveira a.k.a. Tokyo ». Pour autant, la Négociatrice rodée qu’est Raquel reste sur ses gardes. « Ce Fil d’Ariane pourrait être un énième cul-de-sac. Un énième moyen de nous faire perdre du temps en nous fournissant des éléments dont nous disposons déjà ». Devinez quoi ? Raquel avait raison ! Le Professeur est déjà venu sur les lieux et leur a fourni la parfaite scène de crime. Objectif —> Gagner trois jours de productivité ! Histoire d’imprimer le plus de billets possible. « Suarez ? Faites appel à l’inspecteur Alberto Vicuña ». Oui. L’inspectrice s’apprête à faire appel à son ex-mari violent. Et l’un des enquêteurs scientifiques le plus doués d’Espagne.
Un premier épisode qui finit sur les chapeaux de roues avec cette exécution de Oslo par son frère, Helsinki. De fait, Oslo avait disparu dès l’instant où l’un des otages l’a frappé par derrière. Plutôt que d’être condamné à vivre le restant de ses jours dans une coquille vide, autant partir pour de bon. Helsinki rejoindra son frangin le moment venu. Un moment qui pourrait arrivé bien plus tôt que prévu si le Plan Tchernobyl est activé ! Ce plan d’urgence où aucun des cambrioleurs ne repartirait avec son butin. Un plan prévu au cas où Le Professeur se ferait capturer par la police. Or, dans le cas échéant, Berlin a bien raison de continuer à faire confiance au Big Boss ! Le Professeur finira par les contacter avant la limite des 24 heures. Le temps de cerner les intentions de Alberto Vicuña.
Et, dans le meilleur des cas, lui subtiliser cette preuve potentiellement embarrassante A.k.a. une photo du Professeur enfant avec son père. Ce voleur qui finira tué lors d’un braquage. Est-ce pour honorer sa mémoire que Sergio a entrepris le casse le plus dingue de l’histoire contemporaine ? Peut-être. Mais plus les épisodes défilent, moins j’ai l’impression que son rêve se réalisera. Qu’importe que nous soyons dans une fiction, il faut garder en tête que notre bande de voleurs incarne le camp des méchants ! Or, est-ce que les méchants gagnent à la fin ? Nope ! Jamais ! D’autant plus lorsque le camp des gentils est dirigé par une Raquel Murillo exemplaire et sans vices particuliers. Même le Colonel Prieto est devenu doux comme un agneau après avoir constaté son efficacité ! Reste à voir si Alberto Vicuña est le vilain petit canard. Et je suis persuadé qu’il l’est.
