Jodi Arias : Elle promet d’ouvrir une entreprise de recyclage si on ne la condamne pas à mort

21 mai 2012 : les États-Unis découvrent la sinistre affaire du « meurtre de Travis Alexander » dont l’auteur n’est autre que sa petite amie de l’époque : Jodi Arias. Lors d’une énième audience de son (long) procès, la meurtrière a fait une étrange déclaration pour sa défense :  si on ne la condamne pas à mort, elle s’engage à ouvrir une entreprise de recyclage. Un argument qui prête à sourire mais est-ce vraiment un acte désespéré ou bel et bien une « volonté » de se racheter ? Pour rappeler les bases de l’affaire : Jodi Arias et Travis Alexander étaient de confession mormone et, sans pour autant vivre sous le même toit, se rencontraient fréquemment.

En tant que bon mormon, Alexander entretenait des relations avec plusieurs maîtresses : ce qui aurait entraîné la jalousie de Jodi Arias selon la famille du défunt. Pour autant, si cette-dernière l’a effectivement tué, elle explique que ce serait par légitime défense : son amant ayant été un véritable bourreau (sévices moraux et physiques/sexuelles). Problème : le corps de Travis Alexander a été criblé de coups de couteau (27 au total), égorgé d’une oreille à l’autre. Sans compter une balle de pistolet logée dans la tête.

Un acharnement difficilement justifiable donc si ce n’est un coup de folie : ce qu’avait notamment plaidé Jodi Arias avant de se rétracter. Et ce sont ces multiples revirement de situations (Jodi avait déclaré au début ne pas être présent chez Travis le jour du drame) qui font que la jeune femme est aujourd’hui condamnée à la peine de mort ou bien la prison à vie. Jusque-là favorable à la peine de mort, Jodi Arias a promis ce 22 mai  d’ouvrir une entreprise de recyclage pour convaincre les jurés de lui laisser la vie sauve . Une déclaration qui risque d’être compromise par le témoignage d’un expert qui lui avait diagnostiqué un trouble de la personnalité .

Mais cet avis pourrait également jouer en sa faveur puisqu’elle pourrait alors bénéficier d’un emprisonnement dans un établissement spécialisé. Un autre élément positif est l’aspect politique de l’affaire : à savoir  le fait que Jodi Arias soit une femme d’apparence fragile, abusée et battue par son amant, et qui  aurait commis l’irréparable dans un ultime acte de défense. L’histoire a d’ailleurs pris une telle proportion dans les médias qu’une peine de mort pourrait conduire le juge à perdre son siège lors des prochaines élections. Rendez-vous le 18 juillet prochain pour la prochaine séance. 

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