« Père… » implore une Sagiri enfant tandis que le paternel la regarde d’un air à la fois grave et consterné. « Pourquoi… Pourquoi me regardez-vous comme ça ? ». C’est à cet instant que l’exécutrice se réveilla. « Vous voilà à nouveau parmi nous » lui fait savoir son confrère et senpai, Genji. « Où sommes-nous ? ». « Dans un lieu sûr… Je ne sens ni monstre, ni insectes dans les environs ». « Je vois… ». « Les ailes de papillons vous ont empoisonné et vous avez perdu conscience ». « Il faut que j’y retourne ». « Vous n’êtes pas encore… ». « Je dois garder un oeil sur le prisonn… ». « Ha, t’es réveillée ? » lui demande nonchalamment Gabimaru alors qu’il s’emploie à concocter des denrées à base de plantes ». « Huh ? ». « Je prépare le dîner ». « Et moi… » répond l’autre exécuteur, Senta-dono. « Je recouds nos vêtements déchirés ». « Je les surveille ! » fait savoir Kunoichi alors qu’elle se repose un hamac et qu’elle leur tourne le dos ». Sur ce, il est temps d’établir un plan de survie.
Ces statues d’inspiration bouddhiste et taoïstes renvoient, pour mal d’entre elles, une inspiration très sexuelle. Et quid des monstres présents sur l’île à l’intellect primaire ? Quoiqu’il en soit, Genji, malgré son raisonnement sexiste au possible, avait en partie raison eu égard au cas de Sagiri. En l’état actuel des choses, ses compétences à l’épée ne sont pas à la hauteur des enjeux. Non-seulement Gabimaru pourrait la tuer à tout moment mais l’île elle-même l’aurait dévorée si elle n’avait pas reçu d’intervention extérieure. « Pourtant, en un sens… » tempère le même Gabimaru. « Tu es plus forte que moi ». De même, Nurugai de Sankai serait morte depuis longtemps si son « exécuteur » ne lui avait pas donné les Ailes de la Liberté. Qu’il est sot de ne pas avoir réalisé qu’elle était une fille, ahahah. J’espère que leur binôme parviendra à survivre… Allez, la suite ! Cette île pourrait être l’occasion de se révéler pour pas mal de femmes et hommes. Au delà des conventions sociales qui leur ont été attribuées avant l’expédition.