Hajime no Ippo 1505 : Le Mépris des Grands

Quelle étrange sensation. D’un coté, je réalise que Sendo se trouve dans la pire situation qu’il n’ait jamais vécu. De l’autre, j’ai l’impression que quelque chose de fou va bientôt se passer. Au détriment d’un certain Ricardo Martinez. Mais intéressons-nous d’abord au désarroi total de Sendo face au mépris des grands. Lui qui voulait destituer un roi parmi les rois avec la force de ses crocs, le voilà relégué au rang de chat de gouttière par un chasseur qui ne daigne le considérer comme un égal. Quelle humiliation ! Quel désillusion totale ! Pourtant, Sendo ne plie pas et ne cesse de se cramponner à sa stratégie de tortue + clinch. Je l’avais déjà dit au précédent chapitre mais cette stratégie rappelle furieusement celle de Makunouchi Ippo. Lequel, par de nombreuses fois, avait également été vu de haut par ses adversaires avant que la vapeur ne se renverse. Certes, nous sommes ici à un niveau bien plus élevé mais tout de même. Le fait que Ippo encourage son camarade à ne pas baisser sa garde pour être à découvert signifie quelque chose. Et Sendo lui-même n’en a pas encore pris conscience.

Fichtre, personne n’en a pris conscience. Regardez l’état actuel de Martinez. Son visage trahit une déception absolue mais aussi une certaine fatigue et une nervosité qu’on n’avait jamais vu jusque là. Je pense que lui-même ne réalise pas à quel point l’équilibre peut basculer d’un moment à un autre. Sa droite est toujours engourdie et Sendo, petit à petit, récupère. S’il parvient à réaliser que son offense lors des deux premiers rounds a bel et bien atteint Ricardo, il y aura un switch. Et le mépris des grands ne s’appliquera plus sur lui. Alors, oui, il se peut que je sois en full copium et que Takeshi se fasse broyer jusqu’à la fin. Mais au bout de 1505 chapitres, j’ai une petite idée des schémas narratifs et indices visuels élaborés par Morikawa-sensei. Je me rappelle lorsque, à l’époque, j’avais senti une certaine appréhension face aux matchs de Ippo vs Gonzales puis Ippo vs Guevara. Quelque chose n’allait pas et c’est ce que je ressens ici. Réjouis-toi, Ricardo, ton désir de trouver l’adversité va bientôt se réaliser. À un point que tu n’aurais jamais pensé.