Alors que Beth se prépare, Rio réfléchit à la manière dont il va se venger de celle qui lui a tiré dessus. À trois reprises. « Cette horloge est dans ma famille depuis deux générations ! » se plaint, pour ne pas changer, Dean. « Les filles la croient hantée… » répond Beth. « Qui plus est, nous en avons obtenu 300 dollars et, au cas où tu ne serais pas au courant, nous avons besoin d’argent ». Neuf enchères pour aujourd’hui ! En croisant les doigts pour que la récolte soit fructueuse. *Toc Toc Toc* Ettt c’est la mère de Deanie ! « Vous devriez réparer cette sonnette ! » commence t-elle à pester. Telle mère, tel fils. […] « On suit une thérapie de couple » annonce Nancy à Annie. « Ahah… » se contente de répondre Greg. « Et bien ! » répond Annie en essayant de ne pas vomir. « Nous n’avons plus qu’à fêter ça ! ». En plus de la transition assumé de son fils, Ben. Anciennement connu sous le nom de Sadie. Le courage de s’assumer. Annie n’a plus qu’à prendre exemple sur le trésor de sa vie.
J’adore la tension entre Beth et sa belle-mère, ahaha. Religieuse et particulièrement à cran niveau contrôle du foyer. Pas étonnant que Beth ait du mal à l’encadrer. Du moins jusqu’à leur conversation sur le sacrifice énorme que doit endurer le corps féminin en vue de donner naissance. Si tous les détails et tous les risques étaient distillés, disons, à partir du collège, sur les répercussions physiques, psychiques mais aussi sociales de l’accouchement, il est fort à parier que certaines femmes décideraient de ne plus passer par là. Parce qu’elles sont trop attachées à leur corps. Ou, tout simplement, parce qu’elles ne veulent pas forcément avoir d’enfants. Même en 2020, ces informations ne sont que trop rarement distribuées comme elles le devraient. Y-compris parmi les femmes ayant eu des enfants. Une sorte d’omerta ou de honte qui ne dit pas son nom. Pourtant, il vient de là-aussi, le courage de s’assumer. Ne plus se définir par son organe reproducteur et par le prisme que la société nous impose, cela demande une bravoure immense. Voilà un autre aspect de cette série que j’apprécie —> Cette facilité d’aborder des thématiques pas forcément sympathiques. Ruby qui fait remarquer à Stan son mutisme à chaque fois qu’on les discrimine. Lui qui en a marre de soupçonner que les blancs de l’Amérique entière leur en veulent. Annie qui réalise qu’elle a peut-être besoin un thérapeute. Allez, la suite !
8/10
*Coup de Coeur*
