Festival d’Angoulême : Une Fausse Remise de Prix Humilie les Auteurs et Éditeurs

Sigh

Oui, oui, vous avez bien entendu. Des officiels du Festival d’Angoulême ont cru qu’il serait amusant de faire croire à des auteurs et éditeurs qu’ils avaient remporté les Fauves de la meilleure BD, du meilleur polar, du meilleur scénario, etc alors qu’il n’en était rien. Une double humiliation puisque les éditeurs, majoritairement présents lors de la fausse cérémonie, se sont ensuite empressés de le faire savoir aux auteurs via notamment Twitter. Ainsi le mangaka Takashi Nagasaki s’est-il fait « récompensé » par le Fauve du meilleur polar. L’éditeur Komikku, plutôt petit en comparaison de ses concurrents, était évidemment aux anges…jusqu’à ce qu’il ne découvre l’humiliation.

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Cette fabuleuse idée proviendrait notamment du présentateur des Fauves, Richard Gaitet. Lequel ne s’est, dans un premier temps, pas excusé en affirmant que « tout était très exagéré et clairement de l’humour ». Richard, si tu me lis, tu es un con. C’est quand même incroyable qu’un tel festival soit dirigé par de tels arriérés : qu’il s’agisse de cette volonté manifeste d’humilier des auteurs/éditeurs ou du déni de la femme en tant qu’auteur de bande dessinée. Quelle honte. Quel condescendance. Quel amateurisme.

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Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

Voir tous les articles de Faël Isthar.

4 commentaires

    1. Ça m’attriste…d’autant plus que c’est une scène essentielle de la BD franco-belge. Le milieu mérite plus que des incompétents notoires n’ayant aucun respect pour la profession.

  1. Il a cru quoi le mec? C’est aussi drôle que ça que de rabaisser des auteurs qui ont de plus en plus de mal à vendre leur œuvres? Des éditeurs qui font tout pour survivre dans un milieu où les mastodonte du genre KANA essaye de monopoliser au maximum le marché?

    Comment peut-on croire que c’est drôle de faire penser a des auteurs, des éditeurs qu’ils ont été récompensé pour leur dur labeurs? J’espère que ces auteurs, ces jeunes maison d’éditeurs se laisseront pas rabaisser par ce festival qui n’est plus que l’ombre de lui même.

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