Depuis l’initiative, en 2011, de la jeune Grace Brown d’inscrire sur un panneau les mots de son violeur, de nombreuses autres victimes ont décidé d’en faire de même. Histoire d’exorciser le mal qu’on leur a fait, tout en sachant très bien qu’il ne partira jamais totalement, mais, surtout, en espérant qu’il soit connu du plus grand nombre et permette de combattre la banalisation et la non-reconnaissance du viol par une partie de la société.
Certains propos sont édifiants : « Si tu ne nous dis pas avec combien de personnes tu as couché, le département ne prendra même pas en considération ton cas » – De la part d’un détective qui interrogeait une victime de viol. Celle-ci a refusé de répondre, l’enquête a été abandonnée. Histoire que vous soyez prévenus, certain des propos ci-dessous sont très durs.
Mais voilà, c’est ça la réalité. Une réalité où, bien souvent, les violeurs s’en sortent sains et saufs : les victimes n’osant plus rien dire ou, dans le cas où elles parviennent à porter plainte, ne sont pas crues/soutenues par la justice voire leurs proches ou/et leur famille. Pour finir, vous noterez qu’il y a également des hommes parmi les photos : on l’oublie bien souvent, mais ce genre de chose arrive aussi et est tout autant dévastateur.
Pour plus d’infos : Project Unbreakable