À l’époque, déjà, cette baisse manifeste des effectifs policiers avait été sévèrement critiquée par les Français. Nous sommes alors en plein quinquennat de Nicolas Sarkozy (16 mai 2007-15 mai 2012) et celui qui s’est notamment fait élire sur le volet sécuritaire de son programme va peu à peu prendre des mesures incompréhensibles…en supprimant des postes dans l’ensemble des départements de police français. Une décision que regrette aujourd’hui le député LR (Les Républicains) et maire de Bordeaux Alain Juppé.
« Le contexte n’était pas le même » tempère t-il toutefois. Et en effet, personne n’aurait imaginé que des attentats d’une telle ampleur frapperaient la France en janvier dernier avec Charlie puis ce vendredi 13 novembre. Qu’importe, des erreurs ont été faites et il s’agit désormais de ne plus les reproduire. En plus de cet aveu, Alain Juppé a notamment regretté le fait que la France se retrouve aussi seule sur le plan militaire comparé à ses partenaires européens. Et pour cause : contre Daesh, en Syrie, il y a la France, les US et la Russie. Et puis c’est tout (Londres se contentant de participer à des opérations logistiques). « Il faut que l’Europe se réveille. C’est sa sécurité qui est en cause aujourd’hui ».
petite erreur Monsieur Juppé » à par si elle est voulue » vous dites
« » contre Daesh, en Syrie, il y a la France, les US et la Russie « ». Non Monsieur
— la participation en guerre de la Russie n’a commencée qu’à la demande officielle du président syrien Bachar el-Assad d’« aide militaire », en date du 30 septembre 2015
– les USA ont provoqué » et la France a suivi » la guerre en Syrie en 2011
il faut rendre à César ce qui est à César