Stupeur : alors que Gon et Kilua se préparent à assister au combat de leur ami Zushi, une mystérieuse organisation attaque la Tour céleste et prend en otage le grand Netero. Leurs revendications : montrer aux yeux de tous la responsabilité des hunters dans le génocide de leur peuple. Une fois ceci-fait, Jeddo et ses hommes extermineront unilatéralement l’organisation Hunter et proclameront la suprématie du « On » : source de pouvoir opposée au Nen…et qui permet d’exploiter à 100% toutes les spécialités.
The Last Mission commençait pourtant très fort : réalisation haut du panier, ennemis intéressants, histoire intéressante, beau character design. Jusqu’à ce que ça ne bifurque petit à petit vers une narration on-ne-peut-plus classique et commune à la quasi-intégralité des films tirés d’anime. Ici, les méchants se font battre un à un par les gentils et puis la fin est un gros mindfuck improbable à base de puissance de l’amitié et de l’amour.
Pas pire que le rasengan arc-en-ciel de Naruto mais presque. Heureusement, tout n’est pas à jeter puisque, hormis la qualité de l’animation et du dessin, les ennemis s’avèrent un poil plus intéressants que la moyenne. Quant aux chorégraphies, celles-ci sont fluides et jolies à voir (mention spéciale à la fight de l’ascenseur et toutes les bastons de Netero avec la musique badass qui va avec). Par contre, on aurait aimé que Biscuit, Wing et Hisoka interviennent histoire de ne pas laisser toute l’action à la bande des quatre (enfin surtout Gon/Kirua).
